Francine ...

Aujourd’hui, 8 Août 2009, était une date que Gibbs et l’agent McGee n’étaient pas prêts d’oublier. Bien qu’habitués aux idioties de l’italien, ils devaient reconnaitre qu’il s’était, une fois encore, surpassé pour garder son titre « d’emmerdeur professionnel » concernant sa partenaire, l’Officier Ziva David. Même si dans ce cas-ci cela se révélait plus accidentelle qu’intentionnelle. Chose qui était d’ailleurs plutôt rare, quand on connaissait le caractère blagueur lourdingue de Dinozzo.

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En cette matinée plutôt banale et ennuyeuse, les trois agents de Gibbs tapaient leur rapport relatif à la dernière enquête qui avait eu lieu. Et contrairement aux habituelles jérémiades de Tony qui s’en suivaient, le silence régnait.

- Quelque chose te tracasse ? Lui demanda Ziva sans pour autant détourner les yeux de son ordinateur.
- Non, pourquoi ?

L’israélienne arrêta de taper et observa curieusement le jeune homme qui affichait un grand sourire stupide.

- Tu n’as pas rechigné quand Gibbs nous a ordonné de faire nos rapports et tu ne l’as toujours pas fait alors qu’il est parti depuis maintenant, elle jeta un rapide coup d’œil à sa montre, trente minutes !
- Elle n’a pas tort, la soutint McGee. Je trouve aussi que c’est étrange !

Tony fit pivoter sa chaise en direction du bureau du petit génie en informatique de l’équipe.

- On s’en contre-fiche de ton avis le bleu ! Lui adressa-t-il avant de reporter son attention sur sa partenaire. Et pour te répondre, je suis simplement de bonne humeur aujourd’hui !
- Grace à une fille je suppose, se moqua-t-elle en reprenant l’écriture de son rapport.
- Cela ne te regarde pas, mais oui !
- Et elle s’appelle comment ?
- Marissa ! Belle brune, grosse poitrine, corps de rêve et …
- Dinozzo tes conquêtes n’intéressent personne ! Rugit la voix de Gibbs derrière lui, le faisant instinctivement baisser la tête.
- Ce n’est pas ce que tu crois patron ! Se défendit-il. Ziva m’a questionné sur l’allure de l’un des témoins pou…

Il s’interrompit en voyant le regard lourd de sens que Gibbs lui lançait et s’attribua de lui-même une petite tape derrière la tête.

- Prenez vos affaires ! Un marine retient plusieurs otages dans un supermarché ! Les informa-t-il devant leur mine perplexe alors qu’il prenait son arme.

Aussitôt, les trois agents se levèrent et avec rapidité firent de même avant de se diriger vers l’ascenseur où leur patron les attendait déjà.

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En arrivant devant le magasin, ils constatèrent que la zone avait déjà été bouclée par la police. Plusieurs passants curieux s’étaient agglutinés derrière les barrières de sécurité et essayaient d’entrevoir ce qui se passait. L’agitation et la tension étaient palpables du côté des forces de l’ordre. Gibbs montra sa plaque à un des agents et fut autorisé à passer suivi par son équipe. Il parla quelques minutes avec le négociateur désigné par la police avant d’avancer vers le bâtiment.

- Dinozzo, David ! Vous passez par derrière ! McGee avec moi ! Ordonna-t-il. La priorité c’est de sortir les otages, ensuite on interpelle le marine Sender !

Tony et Ziva les regardèrent entrer par devant tandis qu’eux se dirigèrent à pas de course vers la sortie de secours. Ils s’engouffrèrent discrètement dans l’enceinte et progressèrent lentement en direction des éclats de voix qui leurs parvenaient. Parmi elles, ils reconnurent celle de leur patron qui semblait se présenter et demander le relâchement des personnes retenues.
D’un signe de tête, Tony fit comprendre à sa partenaire de le suivre. Il se positionna dans un rayon et s’accroupit, de même que Ziva.

- D’ici on peut voir tout ce qui se passe sans être vue, lui expliqua-t-il.
- Tu as un plan si cela tourne mal ?

L’italien réfléchit et un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres.

- Regarde où nous sommes !
- Dans un supermarché ?
- Plus précisément !
- Dans le rayon pâtisserie … Hasarda Ziva.
- Exact ! S’enthousiasma Tony. Si notre homme veut s’échapper, il le fera en allant droit vers la sortie par laquelle nous sommes entrés et passera forcément par cette allée ! Dit-il en lui désignant l’allée en question.
- Et ? Interrogea-t-elle ne comprenant pas l’idée de son coéquipier.
- Tu as déjà eu de la farine dans les yeux ?

La jeune femme le regarda avec étonnement.

- Je ne vois pas le rapport Tony !
- En lui envoyant de la farine, il ne verra plus rien et sera déstabilisé pendant plusieurs secondes, pendant lesquelles évidemment nous le neutraliserons !
- Très ingénieux Einstein ! Mais tu oublies qu’on a nos armes !
- Gibbs et McGee ont aussi la leur et s’il s’échappe cela signifie bien qu’il n’en a rien à faire !
- Admettons … Mais comme toutes tes idées, je la trouve stupide … Il suffirait de se mettre devant lui et de l’interpeller avec plus de … force !

Pendant ce temps, Gibbs avait obtenu la libération des otages et avait calmé le marine. Sans geste brusque, il s’apprêtait à lui prendre son arme quand un coup de feu se fit entendre. Surpris, le marine poussa Gibbs et se recula vers la sortie tout en menaçant les deux agents. Ayant aperçut la scène, Dinozzo se précipita au bout du rayon en restant accroupie, l’israélienne sur ses talons.

- Tu étais réellement sérieux avec ton histoire de farine ? Souffla-t-elle stupéfaite de voir le paquet en question dans les mains de son coéquipier.
- Je suis toujours sérieux Ziva quand il s’agit d’arrêter un suspect ! Affirma ce dernier en ouvrant le plus délicatement le sac.

L’agent du Mossad leva les yeux au ciel face à cette réponse et se positionna derrière Tony, arme au poing.
Le marine marchait prudemment à reculons tenant toujours Gibbs et McGee en joue. Il ne lui restait plus qu’une rangée avant d’arriver à hauteur des deux autres agents. Tony se préparait à agir, de même que Ziva qui n’avait visiblement aucune confiance dans le plan de son partenaire.
Se relevant tout doucement, l’italien leva le paquet au niveau de ses épaules, faisant tomber la moitié du contenue derrière lui et prit de l'élan afin d'envoyer la farine sur le fauteur de trouble qui s'approchait enfin. Ce fut un plan judicieux qui finit par fonctionner, l'homme s'étant arrêté de tenir en joue les deux Agents, visiblement surpris par la poudre blanche qui s'était brusquement déversée sur lui.

- NCIS ! Vous êtes en état d’arrestation pour braquage avec séquestration d’otages ! Lui annonça Tony en prenant son arme et en lui passant les menottes afin de l’immobiliser.

Il confia ensuite le suspect à Gibbs et McGee qui s’étaient empressés de le rejoindre, une fois tout danger écarté.

- Alors Ziva, je t’avais bien dit que ce plan était sans faille ! Dit-il fièrement en se retournant vers sa coéquipière. Avoues que pour une fois j’avais rai ….

Mais il s’interrompit brutalement en voyant la tête enfarinée et en colère qu’elle affichait tandis qu’un fin sourire moqueur put se distinguer au niveau de ses lèvres. L’israélienne s’approcha alors dangereusement de lui tout en se frottant le visage afin d’enlever cette poussière blanche qui la grattait.

- Repense ne serait-ce qu’une seule fois à une idée comme celle-ci et je t’assure que ta vie deviendra un enfer !

Tony déglutit et dessina un faible sourire gêné tout en tendant sa main hésitante vers l'épaule de Ziva afin de la "défariner". Il n’eut pas le temps de l’atteindre que celle-ci le repoussa en lui attribuant une tape sur la main et le fusilla du regard avant de se diriger vers les toilettes du magasin.

Mouhahaha !!! J'adore toujours autant !!
Sacré Tony !! C'est tout lui ça !
Et Ziva... alala, pauvre d'elle !! Je l'imagine bien de cette façon !

C'était un plaisir de la relire, ma chère tarée² ! =)
J'espère que tu en feras d'autres hein

PS: ça manque cruellement de smileys !! Il va falloir y remèdier sérieusement...